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Updated: Sun, 10/06/2024 - 10:30

From Saturday, Oct. 5 through Monday, Oct. 7, the Downtown and Macdonald Campuses will be open only to 91µÎµÎ students, employees and essential visitors. Many classes will be held online. Remote work required where possible. See Campus Public Safety website for details.


Du samedi 5 octobre au lundi 7 octobre, le campus du centre-ville et le campus Macdonald ne seront accessibles qu’aux Ă©tudiants et aux membres du personnel de l’UniversitĂ© 91µÎµÎ, ainsi qu’aux visiteurs essentiels. De nombreux cours auront lieu en ligne. Le personnel devra travailler Ă  distance, si possible. Voir le site Web de la Direction de la protection et de la prĂ©vention pour plus de dĂ©tails.

Des étudiants en sciences partagent leur passion avec des élèves de partout au Québec

Cette année, des étudiants mcgillois ont participé pour la première fois à deux programmes qui, depuis longtemps, s’emploient à faire naître l’intérêt pour les sciences chez les élèves du primaire et du secondaire.

Chaque annĂ©e, l’équipe des programmes et travaille avec des milliers »ĺ’élèves francophones du primaire et du secondaire, »ĺ’un bout Ă  l’autre du QuĂ©bec. Ă€ l’automne 2021, un groupe »ĺ’étudiants du Programme de vulgarisation scientifique de 91µÎµÎ est venu grossir les rangs des Ă©tudiants universitaires qui prononcent des confĂ©rences et participent Ă  une panoplie »ĺ’activitĂ©s dans le but de mettre la science Ă  la portĂ©e des jeunes.

La vulgarisation scientifique Ă  91µÎµÎ

La vulgarisation scientifique est solidement ancrĂ©e Ă  91µÎµÎ : nos Ă©tudiants la pratiquent depuis plus de 20 ans. En 2018, la FacultĂ© des sciences lançait le afin de rassembler ces initiatives sous une mĂŞme entitĂ© ainsi que »ĺ’outiller et de former les Ă©tudiants dĂ©sireux de partager leur savoir avec divers auditoires. Ces derniers ont participĂ© Ă  toutes sortes »ĺ’activitĂ©s de vulgarisation : confĂ©rences publiques, dĂ©monstrations en laboratoire, visites au musĂ©e, balados, ateliers familiaux, exposĂ©s en milieu scolaire et mĂŞme soirĂ©es de jeux-questionnaires. On a pu les voir Ă©galement dans des activitĂ©s montrĂ©alaises »ĺ’envergure, par exemple 24 h de science, Nuit blanche Ă  MontrĂ©al et le festival ·ˇłÜ°ůĂŞ°ě˛ą! De juillet 2018 Ă  juillet 2021, plus de 500 Ă©tudiants bĂ©nĂ©voles et employĂ©s du MusĂ©e Redpath ont animĂ© au-delĂ  de 1 500 sĂ©ances ayant rĂ©uni plus de 52 000 participants.

Ces activitĂ©s se dĂ©roulaient parfois en français, certes, mais pour la première fois cette annĂ©e, des Ă©tudiants de 91µÎµÎ se sont joints Ă  deux des plus importants programmes scientifiques du QuĂ©bec pour les jeunes, souligne Jacky Farrell, conseillère du Programme de vulgarisation scientifique de l’UniversitĂ©.

« Cette collaboration Ă  la programmation de grande qualitĂ© et solidement Ă©tablie de CĹ“ur des sciences et »ĺ’École en rĂ©seau a permis Ă  nos Ă©tudiants »ĺ’étendre leur rayonnement et de partager leur savoir avec des auditoires francophones de partout au QuĂ©bec », se rĂ©jouit-elle.

Jeremy Dawkins (Ă  gauche) Kirsten Crandall (Ă  droite)

Le b.a-ba du tableau périodique

Jeremy Dawkins, doctorant en chimie – Ă  91µÎµÎ et Ă  l’UQAM – collabore avec CĹ“ur des sciences dans le cadre du Programme de vulgarisation scientifique. Son Ĺ“uvre de vulgarisation l’a transportĂ© dans des Ă©coles secondaires de partout au Canada; cette annĂ©e, il a conçu le , sorte de chasse au trĂ©sor dans les rues du centre-ville de MontrĂ©al qui fait dĂ©couvrir aux participants la composition chimique des matĂ©riaux qui nous entourent. Les participants doivent trouver un objet courant constituĂ© »ĺ’un Ă©lĂ©ment qu’ils n’ont croisĂ©, bien souvent, que dans le tableau pĂ©riodique.

Selon Jeremy, ce rallye de deux heures – également offert en anglais – concrétise la chimie pour des jeunes que cette discipline pourrait à la fois fasciner et intimider.

« En animant ce rallye, je constate que la plupart des jeunes s’intĂ©ressent Ă  la science – et en particulier Ă  la chimie – mais s’en tiennent loin en raison de la façon dont les choses leur sont prĂ©sentĂ©es. Une sĂ©rie »ĺ’équations pour l’enseignement de la thermodynamique, ça fonctionne très bien pour certains, mais »ĺ’autres assimileront mieux la matière Ă  l’aide »ĺ’explications pratiques et concrètes. Bref, j’ai appris qu’en science, il fallait multiplier les modes »ĺ’enseignement pour interpeller le plus »ĺ’étudiants possible. »

L’automne dernier, Jeremy a animé huit rallyes et partagé ainsi sa passion avec plus de 220 élèves francophones. Devant la popularité de l’activité, on prévoit organiser au moins dix autres rallyes au printemps.

« Nous envisageons »ĺ’embaucher un deuxième Ă©tudiant, parce que nous ne suffisons pas Ă  la demande », lance Jacky Farrell.

Les aptitudes en communication utilisées à bon escient

Doctorante au MusĂ©e Redpath, Kirsten Crandall Ă©tudie les tiques et les agents pathogènes des maladies transmises par ces acariens au Canada. RĂ©cemment, elle a prĂ©sentĂ© un exposĂ© virtuel sur le sujet dans le cadre de la sĂ©rie Dialogue scientifique »ĺ’École en rĂ©seau; au-delĂ  de 500 jeunes QuĂ©bĂ©cois du primaire inscrits dans plus de 40 classes ou scolarisĂ©s Ă  domicile y ont participĂ©. MontrĂ©alaise bilingue, Kirsten n’a eu aucun mal, dit-elle, Ă  transposer ses activitĂ©s de vulgarisation dans un cadre francophone.

« MĂŞme si nous parlions anglais Ă  la maison, j’ai appris les deux langues simultanĂ©ment toute jeune, Ă  l’école. Comme je mène des Ă©tudes sur le terrain en Ontario et au QuĂ©bec, le bilinguisme est aujour»ĺ’hui un gros atout pour moi. Je tenais Ă  pouvoir parler et Ă©crire aux personnes avec lesquelles je travaille dans la langue de leur choix, que ce soit le français ou l’anglais. Il Ă©tait donc tout naturel de continuer sur ma lancĂ©e en offrant mes activitĂ©s dans les deux langues. »

Kirsten Crandall s’est associĂ©e Ă  École en rĂ©seau par le truchement de DiversitĂ© STIMM @ 91µÎµÎ, programme ayant pour objectif »ĺ’accroĂ®tre la prĂ©sence des femmes en sciences; c’est »ĺ’ailleurs en partie pour cette raison que son partenariat avec École en rĂ©seau est si prĂ©cieux Ă  ses yeux.

« Certains Ă©lèves voyaient sans doute pour la première fois une scientifique passionnĂ©e parler de son parcours dans l’univers des sciences et »ĺ’un sujet qui pourrait les toucher eux, personnellement, ainsi que leur famille et leurs animaux. Quant Ă  moi, j’étais fort heureuse de pouvoir mettre Ă  profit mes aptitudes en communication dans ma seconde langue et auprès »ĺ’un jeune auditoire. »

En dĂ©cembre dernier, un autre doctorant du MusĂ©e Redpath, Alexandre Demers-Potvin, a animĂ© une prĂ©sentation de la sĂ©rie Dialogue scientifique : le sujet – la palĂ©ontologie – a interpellĂ© 1 500 Ă©lèves du QuĂ©bec. Puis en fĂ©vrier, Sophie Roy, Ă©tudiante de premier cycle en gĂ©nie, a fait un exposĂ© auquel plus de 800 Ă©lèves ont participĂ©.ĚýLe prochain Dialogue aura lieu le 20 avril avec la doctorante Nathalie Jreidini du musĂ©e Redpath qui discutera des animaux et des habitats - et .

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